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L’histoire est-elle un éternel recommencement ?
En1970, la SAFHEC se créait en réaction à la gestion forestière de l’époque, «coupe à blanc » de grande surface avec dans bien des cas enrésinement systématique, accompagné d’un engrillagement. L’ONF, quelques années plus tard reconnaissait ses erreurs et retrouvait son bon sens en pratiquant une gestion plus rationnelle et mieux adaptée au milieu. |
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Quand est-il maintenant ? On retrouve les coupes à blanc, certes de moins grande surface mais plus nombreuses en densité, engrillagées bien sûr et reboisées en chênes sessile (condition climatique oblige). Des coupes d’éclaircies qui ressemblent plus à un champ de bataille lors de la grande guerre ou bien d’autres, les arbres sont coupés à toutes les hauteurs possibles, barrières pas fermées ou détruites, chemins où il n’est même plus possible de marcher ou inexistants alors que les cartes les mentionnent et dépôts sauvages de toutes sortes. Vous comprendrez que la liste n’est pas exhaustive…. !Il y a encore quelques années, l’accueil du public était pris en considération. Soulignons un point positif avec la fermeture à la circulation à moteur de certaines routes forestières qui sont utilisées souvent comme déviation. Pour le reste il n’en est pas de même. Ce sont des bénévoles qui entretiennent et financent la rénovation des poteaux forestiers, des fontaines et des bornes.Le patrimoine forestier n’intéresse plus leurs responsables comme le démontrent les exemples précédents. On peut souligner également le manque d’entretien de certaines maisons forestières et de leurs abords.Il ne se passe pas une semaine sans que nous recevions des remarques de promeneurs désabusés sur cet état lamentable de la forêt. Il en a été de même lors de la présentation au PNR de la gestion forestière faite par l’ONF, pour les années à venir et le plus spectaculaire reste à venir si l’exploitation du bois en plaquette devait se faire à grande échelle. Les réponses de l’ONF aux questions posées ont été loin de convaincre l’auditoire. |
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